25.26/10/2014 L’Espérou


Week-end du 25 et 26 Octobre, il a fait un temps superbe.


Ça tombe bien car nous sommes parti en villégiature au pied du mont Aigoual, à l’Esperou.
C’est dans un gîte fort sympathique que nous nous sommes retrouvé ce samedi matin. Le ciel est d’un bleu limpide et la température déjà élevée malgré la saison.
Nous sommes 14, 2 ados, 6 femmes et 6 hommes, on est pour la parité au club du soleil Languedoc.
Maintenant que tout le monde a choisi son lit, nous nous séparons en plusieurs groupes pour aller aux champignons ou bien faire une petite rando qui nous mènera
du col de la Serreyrède à Camprieu en passant par le col de la caumette et retour par le fond de la vallée jusqu’à notre point de départ.
Nous marchons depuis moins d’une heure, les paysages avec ces couleurs automnales sont vraiment spectaculaires.
Il ne nous en faut pas plus pour nous déshabiller et aller nous amuser dans les feuilles d’autant que la température est bien supérieure aux normales de saison.
Après avoir passé une bonne demi-heure à jouer avec les feuilles et à se cacher derrière les arbres pour être en parfaite harmonie avec la nature,
il faut bien se résoudre à se rhabiller pour continuer notre balade.

Pendant ce temps-là le groupe champignon a décidé d’explorer les bois proches du gite avant le déjeuner et même si les paniers ne débordent pas, on ne risque pas d’en voir le fond.
Les randonneurs eux, ont trouvé le spot idéal pour la pause pic-nic: vue dégagée, soleil, calme, nous voilà nus pour déjeuner.
Hélios s’occupe aussi de nos cueilleurs qui prennent leur repas devant le gîte, mais en tenue textile malheureusement.
Dans le groupe des marcheurs il y a Dom qui a un peu de mal à rester en place,
le voila qui se met à la recherche d’un arbre pour voir le monde d’en haut et 5 minutes plus tard nous voilà tous dans l’arbre aux branches larges et accueillantes.
Séance photos naturiste obligatoire pour saisir l’instant et s’amuser des contre-jours.

Mais il faut repartir si on veut finir cette sortie avant que la nuit ne tombe, surtout que sur notre chemin il y a «  »la perte du bonheur » que nous pensons bien aller voir.
L’autre groupe a mis à profit cet après-midi pour continuer à remplir les paniers mais aussi à aller visiter le musée de la météorologie du mont Aigoual.
C’est donc en fin de journée que tout le monde se retrouve au gîte.
Voila l’heure de l’apéritif et nous en profitons pour raconter notre journée et montrer les jolies photos que nous avons prises.
Afin de récupérer de notre aventure nous avons prévu une soirée raclette pour ce dîner convivial autour de la grande table du gîte.
Un peu de musique et quelques danseurs, voila une bien belle journée qui se termine.
La fin de soirée est musicale et la nuit aussi d’ailleurs, mais c’est aussi ça qui fait le charme d’une nuit en dortoir…
L’heure de repos supplémentaire due au changement d’heure est la bienvenue pour certains d’entre nous.
Petit déj et déjà nous voila reparti pour les champignons. La nature se réveille, un lièvre déboule entre nous, magnifique!
Soit il n’y a pas beaucoup de champignons, soit notre courte nuit nous rend myopes, ou peut être les deux.
Quelques mètres plus bas coule un ruisseau où une petite vasque semble bien accueillante.
Petit bain du matin, rafraîchissant.
De retour au gite, c’est le moment du repas dominical et les champignons des différentes cueillettes se retrouvent rapidement dans une grande poêle en compagnie de quelques pommes de terre.
Un vrai régal, on en redemande mais le contenu du plat n’a pas résisté à 2 tours de table.
C’est le moment de la vaisselle et d’un petit coup de nettoyage du gite, des plus jeunes aux plus anciens tout le monde met la main à la pâte.
Pour la fin du weekend nous sommes partis un petit groupe de cinq pour faire le tour du lac des pises,
mais notre bonne étoile nous a fait nous arrêter plus tôt que prévu pour une petite balade le long d’un ruisseau.
Au bout de 30 minutes de marche nous quittons le sentier pour continuer à suivre le petit cours d’eau jusqu’à pouvoir le traverser, une plaine ensoleillée nous tend les bras.
Nous décidons donc de transformer notre balade en sieste naturiste. Les vêtements sont rapidement enlevés et nous pouvons pleinement profiter du soleil presque estival de cette fin octobre.

Le retour sur Montpellier a été un peu long, 3 heures, mais cela n’a pas réussi à gâcher ce super week-end.